Dans l’optique d’offrir toujours plus de visibilité aux projets, exploits et passions de notre personnel, l’équipe éditoriale poursuit avec ce nouveau format d’article : rédiger de courts textes sur une profession, un service ou même un lieu afin de permettre aux lectrices et lecteurs de saisir certaines notions dans toute leur profondeur.
Le présent article est le premier d’une série sur le service des technologies de l’information (TI)!
Des travailleurs de l’ombre
Entre vous et moi, avouons qu’on interagit rarement avec des membres du service des technologies de l’information (TI), à moins d’avoir un problème avec notre ordinateur ou notre imprimante. En dehors de ça, leur travail demeure largement méconnu.
Pour renverser la vapeur, nous sommes allés puiser directement à la source, afin de parler des projets et des réalisations de ces travailleurs de l’ombre.
De prime abord, l’envergure du « terrain de jeu » des TI est difficile à cerner :
Il faut que tu vois la situation dans son ensemble. Pis c’est vraiment frappant. C’est que… tout est à faire. Par exemple, juste au niveau infrastructure TI, c’est comme s’il y a pas longtemps, on était de toutes petites entités non reliées ensemble. Chaque école était son petit monde.
Et avec la pandémie de COVID-19, les choses ont basculé rapidement : « Veux, veux pas, il a fallu qu’on fasse en un an ce qui nous en aurait normalement pris 4 ou 5. Parce que la COVID a frappé, tout le monde était à la maison. Il fallait qu’on leur donne accès aux ressources de la commission scolaire ».
À l’image d’une vieille maison un peu de travers, tout ce travail acharné a marqué l’importance d’un enjeu majeur au sein du service : l’infrastructure du système. La multiplication des éléments électroniques et la croissance (quoique timide) de la vitesse d’internet au Nunavik mettent l’infrastructure informatique de KI à rude épreuve.
« Faut adapter notre structure qui, à la base, n’était pas bâtie pour ça. Pour te donner une image, c’est comme si on essayait de faire rouler une Ford T au niveau d’une formule 1 ».
En outre, à l’image de l’équipe des TI, la liste des projets et des dossiers ne cesse de croître. L’équipe doit répondre à la demande tout en transformant l’infrastructure informatique.
On a des demandes d’un côté comme de l’autre, pis il faut qu’on réponde, qu’on trouve le temps de faire un peu tout. Mais on n’oublie pas que notre priorité absolue c’est les élèves.
Pour autant, qu’il s’agisse d’un problème de rénovation ou d’automobile – choisissez l’analogie qui vous plaît – les progrès sont multiples et bien réels. À titre d’exemple, les écoles sont maintenant reliées entre elles par le réseau intégré « DASH » qui nourrit une base de données centrale à Montréal.
L’équipe des TI a toutefois encore de nombreux défis à relever : spécialisation de la main-d’œuvre, difficultés de recrutement et enjeux de sécurité, pour n’en nommer que quelques-uns. Mais ça, nous en discuterons dans des articles ultérieurs.
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