Un mot de la directrice générale Harriet Keleutak
Nous en sommes déjà à la moitié de l’année scolaire. C’est à peine croyable. Plusieurs dossiers ont fait passer les derniers mois en un clin d’œil : le manque de personnel, la grève et ce, sur fond du renouvellement des conventions collectives, des discussions autour de la loi 14, et j’en passe…
Malgré cela, nous avons de nombreuses réalisations à célébrer. Depuis le début de l’année scolaire, 126 nouveaux visages ont rejoint notre équipe. Il nous manque encore de nombreux enseignants, mais je salue les efforts déployés par notre équipe de recrutement – qui participe actuellement à de nombreux salons de l’emploi à travers le Canada – pour gonfler les rangs de l’équipe d’enseignement des langues secondes. Il nous manque également de nombreux enseignants en inuktitut. Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait convenir, encouragez-le ou la à venir se présenter à l’administration de votre école.
Je me dois d’aborder l’éléphant dans la pièce : je suis bien consciente que nous rouvrons les écoles pour la seconde moitié de l’année scolaire alors que les questions relatives à la convention collective n’ont pas été entièrement résolues.
Nous poursuivrons les discussions avec le gouvernement afin de mettre l’accent sur le contexte spécifique de votre travail, tout comme nous nous efforçons de faire valoir les droits linguistiques des Inuits. Oui, les discussions autour du de la loi 14 (anciennement projet de loi 96) sont loin d’être terminées.
Bien que nous ayons repris les cours après une grève, de nombreuses écoles ont récemment fermé leurs portes en raison de conditions météorologiques difficiles ou d’une propagation importante de virus respiratoires.
Voyant que leurs élèves perdaient de nombreux jours de classe, plusieurs enseignants m’ont dit être préoccupés en ce qui a trait à la manière d’évaluer et de noter leurs élèves, étant donné qu’ils n’avaient pas le temps d’aborder toutes les matières.
J’ai bon espoir que le plan de rattrapage proposé par le gouvernement nous permettra de combler ce déficit d’apprentissage.
Je vous souhaite le meilleur pour cette année 2024,
la directrice générale,
Harriet Keleutak