L’hiver, période la plus sombre de l’année. L I T T É R A L E M E N T! La réduction de l’ensoleillement pendant les journées plus froides, plus sombres et plus courtes peut en effet conduire de nombreuses personnes à ressentir les symptômes de la dépression saisonnière. En plus de cela, les défis que pose la COVID-19 apportent aussi leur lot de stress et d’insécurité, ce qui forme un mélange amer.
Dans cet article, nous répondons aux questions, offrons des conseils et des réflexions sur cette importante préoccupation et sur les moyens permettant de rebondir et de faire face à cette situation difficile.
Les « blues de l’hiver » : Lutter contre la dépression saisonnière et sensibiliser le public
Selon Statistique Canada, jusqu’à 10 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus souffrent d’un trouble de l’humeur, y compris la dépression saisonnière, aussi appelée trouble affectif saisonnier (TAS). Selon certaines affirmations scientifiques, ce chiffre pourrait même atteindre 50 %.
Les symptômes du TAS peuvent varier de légers à graves, allant d’un sentiment d’irritabilité à une humeur qui peut interférer avec les relations et le travail. De même, la pandémie de COVID-19 peut aussi affecter les personnes physiquement et psychologiquement et se manifester de multiples façons : trouble du sommeil, diminution de l’appétit, fatigue, sentiment d’impuissance, tristesse, colère, insularité, difficultés de concentration, etc.
Dans ce contexte, la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL) appelle à la résilience : « La résilience, qui est innée pour certains, peut être acquise et développée. » Pour y arriver, la CSSSPNQL cible plusieurs choses que vous pouvez faire sur le plan personnel et en milieu de travail. En voici quelques-unes :
- Établir une routine adaptée à la nouvelle réalité, notamment à l’horaire de travail.
- Se reposer et prendre le temps de récupérer, de recouvrer ses forces et de recharger ses batteries.
- Pratiquer des activités et des cérémonies traditionnelles pouvant apporter du réconfort.
- Parler à un Aîné pour tirer profit de leur expérience.
- Écouter des collègues et leur offrir du soutien au besoin.
- Se conformer aux mesures préventives pour réduire l’anxiété et assurer la sécurité de tous.
La Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (RRSSSN) propose aussi des conseils pour faire face au stress et à l’incertitude. Leur simplicité semble faire mouche :
- Demeurez en contact, même si vous êtes physiquement isolé.
- Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler.
- Prenez-soin de vous et de la communauté.
- Restez informé… mais pas trop!
Dans tous les cas, une bonne approche consiste à en parler et à lire sur le sujet (vous êtes dans la bonne direction si vous êtes arrivé jusqu’ici). Nous vous invitons à consulter les liens dans le texte ci-dessus pour en apprendre davantage. N’hésitez pas non plus à faire appel au Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF) si le besoin s’en fait sentir. C’est tout à fait confidentiel et gratuit pour vous et pour les membres de votre famille immédiate.
Restez en sécurité et prenez soin de vous.
Besoin de parler?
- PAEF 1 800 663-1142 ou TTY 1 888 384-1152 / homeweb.ca
- Ligne d’écoute Kamatsiaqtut : 1 800 265-3333 (anglais/inuktitut)
- Ligne d’écoute d’espoir pour les Premières Nations et les Inuits 1 855 242-3310 (anglais/français)
- Ligne d’écoute Revivre (anxiété, dépression, etc.) : 1 866 738-4873
- Jeunesse, J’écoute : 1 800 668-6868 / jeunessejecoute.ca (anglais/français)
- Ligne d’écoute du centre de prévention du suicide 1 866 277-3553