Publications

Services aux entreprises et aux communautés

Photo: Secourisme avancé en régions isolées
2024 | 08 | 30
Histoires

Au sein du Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle (EAFP), le volet de la formation continue fait peau neuve. Pourquoi? Pour refléter une gamme d’offres toujours plus larges et plus inclusives.

L’article qui suit vous donne le menu détail.

L’offre de services de l’EAFP se divise en trois grands volets : la formation générale, la formation professionnelle et les services aux entreprises et aux communautés (anciennement connus sous l’appellation « formation continue »). D’entrée de jeu, nous explique Mamadou Diop, Directeur de l’EAFP, « on recevait souvent le commentaire que les services offerts sous ce qu’on nommait la “formation continue” donnaient l’idée qu’on n’offre que des programmes éducatifs ».

L’approche qu’on veut avoir, c’est d’offrir un plus large éventail de soutien. Oui, aux entreprises, mais aussi aux organismes communautaires, aux institutions politiques locales ou encore aux entreprises qui sont établies ici au Nunavik, mais qui viennent du Sud.

Mamadou Diop Directeur de l’EAFP

Ici l’aspect « soutien » du service dépasse l’idée de la simple formation. Par exemple, lorsque la Corporation foncière souhaite faire une évaluation de ses besoins, il n’y a pas de formation d’impliquée. L’équipe du service travaille alors comme consultante pour soutenir l’Administration régionale Kativik.

On parle donc d’une plus grande flexibilité et d’une adaptabilité améliorée. En n’ayant pas les mêmes contraintes que le « secteur jeunes », le service de l’éducation des adultes peut évaluer les besoins de ses clients pour ensuite élaborer la façon d’y répondre.

On explore d’autres avenues que la formation, qui ne mise que sur l’employabilité. Comme le besoin de certification des employés. Comment reconnaître et certifier des gens en se basant sur leur expérience, plutôt que sur la formation?

Mamadou Diop Directeur de l’EAFP

Le directeur insiste aussi sur l’aspect « communautaire ». En effet, l’AEFP souhaite rejoindre des partenaires qui ne se tournaient pas vers Kativik Ilisarniliriniq, comme les associations de femmes, ou toute autre organisation œuvrant dans le milieu de la culture, de la langue et de l’identité inuit.

Dans l’ensemble, le changement de nom vise à mieux représenter l’ensemble des services fournis, en améliorant la clarté, l’inclusivité et la commercialisation.