Mary Cain est enseignante à l’école Ajagutak de Tasiujaq depuis plus de 30 ans!
Mary Cain est enseignante à l’école Ajagutak de Tasiujaq depuis plus de 30 ans! « On dirait que ça fait juste trois ans que je travaille ici, mais en fait, ça fait 30 ans! Le temps passe vite! » dit-elle en riant.
Mary a commencé à enseigner l’inuktitut et la religion en première et en deuxième année, mais elle a aussi occupé des postes de conseillère en formation des maîtres, conseillère en adaptation scolaire et enseignante en adaptation scolaire; elle est maintenant enseignante au secondaire, emploi qu’elle préfère jusqu’à maintenant.
Lorsqu’on lui demande de se décrire, voici ce qu’elle répond :
« Je m’appelle Mary Cain. Je vis dans une petite ville que j’aime beaucoup, parce que tout y est calme et qu’il n’y a pas grand-chose qui se passe. J’aime être entourée de ma famille. J’aime aller à l’église. Je suis capable d’aller camper. Je suis capable d’aller cueillir des petits fruits. Je suis capable d’aller à la pêche ou à la chasse au caribou. Simplement être en paix! Je suis très heureuse d’être ici. Je veux demeurer à Tasiujaq pour le reste de mes jours. »
Mary a aussi un message pour les élèves Nunavimmiut :
« Je souhaite qu’ils poursuivent tous leurs études. L’éducation, c’est un outil, que ce soit en inuktitut, en français ou en anglais. Les élèves ont de bons enseignants qui leur enseignent bien. Il y a aussi tellement de matériel et de si nombreux programmes maintenant, beaucoup plus que lorsque j’étais à l’école. Ils font maintenant des voyages, et il y a tellement d’activités. Cela me fait presque souhaiter d’être encore une élève! »
Des plans pour l’avenir Mary?
« Je fais constamment toute sorte de choses en ville. Je peux dire que je suis une personne active. Je fais beaucoup de couture et des activités avec les filles, les garçons, les femmes et les hommes. Nous faisons par exemple des parkas et des pantalons de neige. Cette année, nous avons appris à faire des bas à partir de qiviut (laine de bœuf musqué). Mon plan, c’est de continuer à enseigner. De sortir dans la toundra, pêcher, camper, cueillir des petits fruits. C’est ce que je veux faire, être ici. »