Un mot de la directrice générale Harriet Keleutak
La rentrée scolaire est un peu comme l’inondation de Montréal. Comment allons-nous nous y prendre pour faire face aux fluctuations du niveau de l’eau et aux nombreux objets flottants qui s’y retrouvent? Avec le sérieux et l’humour qu’on lui connaît, la directrice générale présente les thèmes importants à surveiller pour l’année scolaire 2024-2025.
La nouvelle année scolaire a commencé avec moins d’interférences liées aux projets de rénovation et de construction en cours. Même si certaines écoles n’étaient pas complètement prêtes pour la rentrée, les communautés se sont relevé les manches pour que les activités pédagogiques puissent reprendre. Par exemple, cinq maisons, dont une résidence privée, ont été temporairement converties en salles de classe à Tasiujaq. À Puvirnituq et à Akulivik, selon le degré d’avancement des travaux, le gymnase et la cuisine devraient pouvoir accueillir nos jeunes à la fin septembre.
D’autre part, le recrutement demeure toujours une préoccupation majeure. Nous avons besoin de personnel inuit! En attendant de dénicher ces perles rares dans nos communautés, nous collaborons avec tous les intervenants présents pour réorganiser les classes et faire en sorte que tous les élèves aient un enseignant titulaire.
Je suis très heureuse d’annoncer que Sivumuattiit, notre initiative pour la réussite des élèves, a été lancée en juin. Ce processus de planification stratégique demeurera un défi permanent pour vous tout au long de l’année, car nous continuons à chercher de nouvelles idées et de nouvelles façons de faire les choses. Restez à l’écoute, nous vous indiquerons comment vous pourrez participer aux consultations qui seront organisées auprès du personnel et des communautés. Les langues d’enseignement et les programmes sont également à l’étude : nous établissons actuellement un calendrier précis pour commencer à mettre en œuvre les changements.
L’enquête du MEQ sera-t-elle un autre de ces points fluctuants au cours de l’année scolaire 2024-2025? L’échéance du 30 juin est dépassée et nous attendons toujours le rapport. Nous n’avons cependant pas attendu pour prendre certaines mesures. Nos ressources financières sont en bonne santé, nous avons terminé l’année sans déficit et nous disposons d’un plan de redressement sur cinq ans.
Enfin, nous espérons que les négociations pour le renouvellement des conventions collectives des enseignants, des professionnels et du personnel de soutien seront bientôt terminées. Le maintien des avantages que nous avions obtenus pour le personnel recruté à l’échelle locale lors des négociations des conventions collectives 2020-2023 demeure une priorité absolue pour nous.
J’ai bien hâte de vous rencontrer lors de mes visites dans vos communautés.
Harriet Keleutak,
Directrice générale